Chut, ça pousse #1

Ceci n'est pas un article sur l'agriculture, ou sur ma nouvelle passion pour le jardinage. Non, tout simplement un article pour parler d'autre chose que de recettes de cuisine. Depuis l'existence de ce blog en 2007, on ne se rend pas compte, mais le temps passe. Et mine de rien, les Lutins ont grandi.

Avant qu'on ait eu le temps de dire ouf, on se retrouve chez Célio à acheter des pantalons en taille 38-34. Avant, c'était du chinois pour moi mais maintenant, je sais ce que signifie le deuxième nombre dans la taille d'un jean : 30, 32 ou 34 c'est la longueur de jambes. Donc chez nous, vous l'aurez deviné, on fait tout en grand : les pieds (47), la taille (180 cm), les jambes (34) et les cheveux (faut les couper tout le temps).

Lutin1 aime les défis alors, pour ses 14 ans, il a demandé un monocycle et il arrive à en faire. Ne me demandez pas comment. Depuis ce week-end, il démarre (1 fois sur 2) sans appui. 

Le stage d'observation de 3è a été un succès : cinq jours chez mon frère le suisse, dans une entreprise authentiquement suisse, à observer des ingénieurs et des techniciens qui se lavent les dents (= c'est une boîte qui fabrique des trucs pour les dentistes ;-). Reste plus qu'à passer l'oral vendredi prochain.

Et pour le lycée l'an prochain, Lutin1 tente sa chance pour un lycée du secteur qui propose le cursus BachiBac. Possibilité de passer le diplôme du bac espagnol (Bachillerato) en même temps que le baccalauréat français. Plus d'heures de cours, beaucoup, beaucoup d'espagnol donc (Histoire, Géo, Littérature) mais un environnement motivant très tentant.

Cet enfant ultra gâté part la semaine prochaine avec son professeur de latin-grec, celui d'histoire-géo et d'autres camarades à ... Rome. Alors bon voyage mon grand ! profite bien de ces riches années avant d'entrer dans ce monde d'adultes que tu envies tant mais qui ne fait pas de cadeau.

Pour ceux qui auraient l'impression que Lutin1 est parfait, attention, en tant que maman-poule fière de ses poussins, je ne rechigne pas à recevoir quelques compliments sur cet enfant. Mais il a ses défauts comme tout le monde : parfois, il ne tire pas la chasse d'eau, souvent, il insupporte sa fratrie, et régulièrement, il est tout bonnement intraitable avec ses chers parents. Elever un enfant EIP est un défi très gratifiant mais éprouvant, car il ne nous laisse pas une minute de répit. Alors, quand certaines choses fonctionnent, on se permet de les signaler. Au bout de 14 ans de parentage 24h sur 24, on commence à récolter quelques fruits. (Voir les articles ici et ici ou encore là)

Bien sûr, je n'oublie pas nos autres enfants et leur consacrerai un billet chacun.