Vivre Noël autrement

Publié le par Isabelle95

Noel2007A4.JPG« Heureux vous qui goûtez Noël autrement, vous redonnez son sens à Noël, vous préparez une Terre nouvelle ». Une invitation à vivre et approfondir le lien entre notre vie et notre foi, lors des fêtes de Noël.

Le sens du repas préparé et partagé
Ce que l’on partage est "le fruit de la Terre et du travail des hommes". Lors de la multiplication des pains, Jésus demande qu’on ramasse les restes. On peut y voir un appel au respect de la Création, au respect des dons de Dieu, des affamés aussi. Le temps passé à préparer un repas est une marque de respect, pour la nourriture qui nous est donnée comme pour ceux avec qui elle sera partagée : un don de temps, de savoir faire, une co-création à partir de matières vivantes.

La nativité ouvre à une fraternité
La fête de Noël, c’est la fête de la naissance de Celui qui, Fils de Dieu, se fait frère des hommes. Cette fraternité avec lui ne peut se vivre sans une fraternité élargie aux dimensions de la famille humaine : Jésus vient rejoindre ceux qui ne se sentaient pas appelés, ceux qui étaient exclus de la Promesse ou s’en excluaient. Il les rassemble dans une fraternité qui est la porte de la connaissance de Dieu : « Quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, parce que Dieu est amour. Si quelqu’un dit : “ J’aime Dieu “, et a de la haine pour son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne peut aimer Dieu qu’il ne voit pas. » (1 Jean 4, 7-8 ; 20).
En cette fête de l’incarnation du Fils de Dieu qui fait de nous des frères, est-il cohérent de participer à la destruction de la vie ou des règles sociales là où habitent et travaillent ceux que Noël nous révèle comme frères, en achetant le moins cher possible pour consommer le plus possible ?

Une table, une famille élargie
Noël est aussi la fête d’une famille qui s’élargie : Marie et Joseph ont leur vie transformée. Mais l’élargissement ne s’arrête à la venue du Fils. Dès sa naissance, la famille est visitée, par les petites gens locaux, les bergers, puis par les nobles étrangers. Réserver un des repas du 24 ou du 25 décembre à l’entre-soi de la famille, c’est bien normal. Ne pas chercher un peu plus d’ouverture par ailleurs, c’est oublier les dimensions de la Bonne nouvelle fêtée : « Lorsque tu donnes un déjeuner ou un dîner, ne convie ni tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni de riches voisins, de peur qu’eux aussi ne t’invitent à leur tour et qu’on ne te rende la pareille. Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles ; heureux seras-tu alors de ce qu’ils n’ont pas de quoi te le rendre ! » (Luc 14, 12-13).

Bonne préparation et que la fête soit belle !

Affiche et texte extraits du site : http://www.noel-autrement.org


Publié dans écologie

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