Patchwork du week-end
Avant le week-end commençait le vendredi soir, mais ça c'était avant.
Cette année, on est obligé d'aller chercher le Lutin1 à Paris rue d'Alésia à son groupe de catéchisme pour ados (la "post-confirmation"). Avant, il rentrait à chaque fois en voiture (parfois en Porsche) avec son catéchiste ou un autre. Trop cool d'avoir un catéchiste qui roule en Porsche quand même !!! Mais cette année, le Diocèse de Paris a interdit aux catéchistes d'être seuls dans une voiture avec un mineur. Donc, à peine rentré du travail (en train), l'HDMV repart dans l'autre sens (en voiture). Pendant ce temps-là, le Lutin2 regarde un dvd de super héros ou un thriller (privilège d'être plus jeune).
Sauf que, cette semaine, l'HDMV a eu la bonne idée de se faire une entorse au genou lors d'une séance de "team building" au cirque avec son entreprise. Eh oui, il n'est plus la fringante ceinture noire de karaté de ses 20 ans. Donc Zabou a été gentiment chercher son fils... avec le périphérique intérieur fermé et l'autoroute A1 fermée : enjoy !
Avant, le week-end, on se levait tard le samedi, on surveillait un peu les devoirs des Lutins, on déjeunait tard, on faisait la sieste et vers 19h, la babysitter arrivait et nous, on partait à la messe à la paroisse à Paris pour 20h. ça c'était avant.
Maintenant, nos 4 enfants ont des devoirs à faire, et comme on se lève tard quand même (incorrigibles), on est obligé d'aller à toute vitesse pour être à l'heure à l'acrobatie des Princesses à... 12h30 (inutile de vous dire qu'elles ne déjeunent pas avant). Ensuite, je reviens au pas de course (avec parfois un détour par la supérette) pour préparer le "premier" déjeuner des hommes... qui partent au krav-maga pour 14h. Sauf que ça c'était avant le bras cassé du Lutin2 et l'entorse. Ce samedi, le Lutin1 est allé tout seul au sport. (samedi dernier, tout à été chamboulé car le Lutin1 et moi étions aux portes ouvertes d'une école d'ingénieur à Compiègne : l'UTC, école qui a l'air géniale, j'étais à deux doigts de me remettre aux maths !).
A 14h, retour des Princesses et déjeuner pour elles (et pour moi si j'y pense). A 16h, les hommes rentrent affamés du krav-maga et font leur "deuxième" déjeuner.
Et à 17h, il faut partir à la messe car le nouvel horaire a été avancé 2h plus tôt. Ce qui est galère pour les banlieusards, car il y a plus d'embouteillages évidemment. Les Princesses restent en général avec une babysitter ou parfois on les emmène. Pour faire simple, le Lutin1 va aussi à la messe, mais à 20h, donc il y va en train et on a trouvé un couple d'anges gardiens qui le ramène en voiture.
Entre tous ces moments, j'arrive toujours à consacrer du temps à la cuisine. Ou pas.
Le dimanche, on se lève à nouveau tard et on déjeune toujours vers 2 ou 3h de l'après-midi. Sauf si on a des invités ou une retraite. Mais ce dimanche, on n'a strictement RIEN fait pour une fois. Juste visionné le film Les fugitifs avec le duo Depardieu/Pierre Richard en fin d'après-midi. (Le matin, j'ai quand même vidé mes seaux d'épluchures au compost, whaou, le sport). Parfois c'est cool de passer des moments calmes avec les enfants. Ou alors, on récite Le corbeau et le Renard ou la liste des verbes irréguliers (beat, beat, beaten).
Vendredi soir : Risotto de coquillettes, petits pois et Boursin du livre Simplissime, recettes végétariennes (mon auto-cadeau de Noël !). Très très bon. Mais surtout ne pas cuire 20 minutes comme indiqué mais plutôt le temps marqué sur le paquet des coquillettes (7 minutes pour les miennes).
Dimanche midi : Chausson aux pommes et à la cannelle du livre Simplissime (le noir)
Dimanche dernier : Galette des Rois Mages faite maison (pas la pâte feuilletée, je vous rassure, juste l'intérieur) avec un oubli de taille : la fève. On a dû la rajouter au moment de servir, avec la Princesse2 sous la table.
Et pour finir, la Princesse1 devant la sculpture de la Gare Magenta à Gare du Nord.
Nous, les parisiens expatriés à 20 km du périphérique et gardant plein d'activités dans la capitale, on passe beaucoup de temps dans les transports : à nous de les rentabiliser pour lire, jouer, ou rêvasser