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Vaccins : on fait le minimum

Publié le par Isabelle95

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F704

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F704

En lançant un tel article, je sais que je ne vais pas me faire que des amis. 

Je ne suis ni médecin, ni scientifique. J'ai lu beaucoup de littérature contre les vaccins et ensuite plusieurs articles scientifiques qui disaient exactement le contraire. Ne sachant quoi penser, j'ai décidé d'en faire le minimum pour être en règle.

Je vous informe du calendrier doctrinal officiel des vaccins. Les adultes, vous n'avez aucune obligation de continuer à vous faire piquer tous les 10 ans. Et aucun médecin de peut vous y obliger.

Aucun pédiatre ou généraliste ne m'a jamais montré ce calendrier, et je trouve ça scandaleux. Même dans le carnet de santé des enfants, ce n'est pas aussi clair.

Pour la diphtérie, le dernier rappel est à 11 mois.

Pour le tétanos, le dernier rappel est à 11 mois.

Pour la poliomyélite, le dernier rappel est à 11/13 ans.

Chacun de ces trois vaccins existe en individuel. Il est vrai que le vaccin des trois réunis (le DTP) est en rupture et ne sera sans doute jamais fabriqué à nouveau. Du coup, vous êtes obligés n'inoculer cinq à six maladies en même temps à vos enfants ou à vos bébés. Mais je ne vais pas vous faire un article sur le "business médical"...

Vive la Liberté !

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Ceux de 77

Publié le par Isabelle95

Zabou à Omaha Beach (Normandie) été 1987

Zabou à Omaha Beach (Normandie) été 1987

Je suis née en juin 1977 et donc comme tous ceux de 77, je vais fêter mes quarante ans cette année. En 2007, j'avais l'impression de fermer la décennie de mes années d'étudiante. J'étais pourtant déjà mariée et nous avions deux enfants. Je ne savais pas encore que nous en aurions un troisième cette même année. En 2017, j'ai l'impression de dire au revoir aux années de ma jeunesse, où j'étais encore mince (le poids est un facteur très déprimant chez moi et synonyme de vieillissement irréversible, allez savoir pourquoi) et où je me sentais encore bien. Et tout le monde me le disait en plus "tu es jeune". Cette dizaine écoulée a été pourtant riche avec la féminisation de la famille, l'achat de notre maison, mon arrêt du travail, la création de l'association Maman Cigogne, le bénévolat pour l'association Peau à Peau avec les ateliers de portage, beaucoup de formations : portage, massage-bébé, doulas, allaitement, Chantier-Education, écoute active, etc. Tous ces thèmes me tiennent beaucoup à coeur et même si je n'ai plus d'enfants en bas-âge, je me sens encore proche des jeunes mamans et je les informe (et les aide !) parfois grâce à mes années d'expérience dans le domaine du maternage.

Bien que je ne sois pas très adepte des chiffres et encore moins superstitieuse, je remarque quand même que le 7 est un chiffre qui m'accompagne. J'aurais pu naître en 76 comme ceux qui étaient dans ma classe en CM1-CM2 et que j'admirais car ils étaient plus vieux : ils racontaient qu'ils étaient nés pendant la canicule, ils avaient des cartables en cuir Tann's et des bracelets brésiliens multicolores et surtout, ils savaient comment on faisait les bébés et n'arrêtaient pas de se vanter pendant la récré de la cantine. J'ai longtemps cru qu'il était possible d'accoucher dans les toilettes et de faire tomber son bébé dans le trou puis de le perdre en tirant la chasse d'eau : ah ! les filles de 76 : de vraies garces !

(C'est peut-être pour cela qu'en 2004, j'ai voulu tester par moi même l'accouchement debout en dehors d'un hôpital, et contrairement à mes anciennes croyances, le bébé n'est absolument pas tombé par terre et mon instinct m'a permis de l'attraper bien fort et de le ramener contre moi pour le réchauffer ! J'avais pris ma revanche !)

Il y avait ensuite mes cousins et surtout mon petit frère, qui étaient nés dans les années 80, et ils resteront à tout jamais, beaucoup plus jeunes que moi, il n'y a pas à dire, trois ans, ça fait une grande différence.

Ceux de 77 racontaient aussi pendant les récrés (on avait d'autres sujets de conversation heureusement) qu'ils auraient vingt-trois ans en l'an 2000 et ça les faisaient rêver. Il fallait d'abord passer le bac, sorte de passeport inatteignable qui permettait d'entrer dans la vie adulte et ensuite, en l'an 2000, on ferait nos courses sur la lune et il y aurait des robots partout.

Finalement, je l'ai eu ce bac, ainsi que la majorité. Tout cela est arrivé en son temps, et un beau jour, c'était l'an 2000, j'étais avec mon amoureux en Bretagne, au milieu des arbres renversés par la tempête et on a passé le réveillon en famille sans rien de spécial. L'année d'après, je devenais maman. Quand on parle du mythe de l'an 2000 à nos enfants, ils haussent les épaules sans rien comprendre et se demandent si les pièces en Francs datent de Louis XIV ou de la préhistoire. Si je leur disais que ma Mamie me donnait 200 francs pour acheter le pain à la sortie du collège : ils riraient jaune !

Alors, le 7, revenons-y. En 1987, mon monde s'écroule avec la séparation de mes parents et le déménagement à Paris dans deux appartements différents, et encore un changement d'école. En 1997, un peu plus gai, je m'envole vers New-York toute seule pour 10 jours magiques et je réussis ("à l'arrachée" comme l'a dit l'examinateur) le permis de conduire. Très très bons souvenirs aussi des JMJ de Paris avec la présence de Jean-Paul II, encore vaillant. C'est à cette occasion que j'utilise pour la première fois un téléphone portable (prêté par une amie) pour parler à ma grand-mère depuis le Champ de Mars et lui raconter que le Pape vient de passer devant moi. En 2007, on visite notre maison actuelle le 07-07 sous un soleil radieux et on a immédiatement le coup de coeur. Je quitte Paris qui m'a vue naître et je deviens une heureuse utilisatrice des trains de banlieue. 2007 fut aussi l'année où deux personnes proches ont choisi de se suicider et malheureusement, deux autres les ont suivies en 2015. La maladie psychiatrique est un très lourd fardeau et ces événements tragiques m'ont appris à ne plus juger les personnes atteintes de dépression ou d'autres maladies psy. Nous parlons souvent à nos enfants de ces problèmes, librement, car d'autres personnes de la famille en sont atteintes et nous nous occupons souvent d'elles. En 2017, je ne sais pas encore s'il va se passer de grandes choses mais cela fait déjà 10 ans que j'écris sur ce blog et j'ai encore quelques lecteurs assidus, alors, ça se fête ! 

Merci à vous de m'avoir lue ! Et n'oubliez pas que dimanche prochain, nous aurons sans doute un président de la république de 77. C'est d'ailleurs lui qui m'a donné l'idée d'écrire cet article car ce n'est quand même pas rien d'avoir un président si jeune et du coup, sa jeunesse déteint sur les autres. N'oublions pas aussi ma patronne, car je suis toujours à l'Education Nationale, notre "chère" Najat Vallaud-Belkacem, qui est, elle aussi, de 77. Je pense tout particulièrement à ma classe de Terminale L, tous des 77, sauf quelques redoublants de 76 : je glane parfois quelques informations sur eux grâce à Facebook ou dans le journal des anciens du lycée. Je reçois aussi leurs voeux et les faire-parts de naissance. Cette année-là (1995) a compté beaucoup, elle parait si proche alors qu'elle est déjà lointaine.

Un dernier hommage à mes deux meilleures amies qui, elles aussi, passeront le cap des quarante cette année : l'une le 7 mai et je pense fort à elle et à son bébé tout neuf. Et l'autre le 21 septembre : ma chère Noix de Coco, on va fêter à cette occasion nos 30 ans d'amitié et je suis toujours aussi heureuse de t'avoir rencontrée. Je vous aime et...

Très bon anniversaire !!!

Ceux de 77
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