Parents en deuil
Hier soir, à la piscine, cours d'aquagym post-natale, il n'y avait personne à par le prof et moi, la future prof.
Bon, on s'apprêtait à partir quand arrive une jeune maman du club qui a l'habitude de venir au postnatal et aux bébés-nageurs avec son petit de 18 mois.
Son petit bout de chou, son petit ange, a quitté le monde il y a une dizine de jours des suites d'une gastro-entérite avec déshydratation intense et arrêt cardiaque. Nous avons parlé avec elle pendant deux heures : de tout, de rien, de leur couple, de leur survie grâce aux médicaments, de leurs amis qui veulent les soutenir mais ne savent pas toujours comment le faire, de la reprise du travail après un tel événement, de l'avenir, de la venue d'un autre enfant, peut-être...
Pouvons-nous tout faire pour nos enfants ?
Pouvons-nous les protéger ?
Devons-nous les emmener chez le pédiatre au moindre pet de travers ?
Devons-nous les empêcher de traverser la rue, d'escalader, de faire du toboggan, du vélo, d'aller dormir chez des copains ?
Je ne me suis pas endormie à 22 heures finalement.
Donner la vie à son enfant, c'est aussi lui donner la possibilité de mourir : trop tôt ou trop vite, alors que nous sommes encore sur terre et que la logique voudrait que nous partions avant lui.
Puissent ces jeunes parents guérir de leur culpabilité, faire leur deuil et accepter leur nouvelle vie.
Bon, on s'apprêtait à partir quand arrive une jeune maman du club qui a l'habitude de venir au postnatal et aux bébés-nageurs avec son petit de 18 mois.
Son petit bout de chou, son petit ange, a quitté le monde il y a une dizine de jours des suites d'une gastro-entérite avec déshydratation intense et arrêt cardiaque. Nous avons parlé avec elle pendant deux heures : de tout, de rien, de leur couple, de leur survie grâce aux médicaments, de leurs amis qui veulent les soutenir mais ne savent pas toujours comment le faire, de la reprise du travail après un tel événement, de l'avenir, de la venue d'un autre enfant, peut-être...
Pouvons-nous tout faire pour nos enfants ?
Pouvons-nous les protéger ?
Devons-nous les emmener chez le pédiatre au moindre pet de travers ?
Devons-nous les empêcher de traverser la rue, d'escalader, de faire du toboggan, du vélo, d'aller dormir chez des copains ?
Je ne me suis pas endormie à 22 heures finalement.
Donner la vie à son enfant, c'est aussi lui donner la possibilité de mourir : trop tôt ou trop vite, alors que nous sommes encore sur terre et que la logique voudrait que nous partions avant lui.
Puissent ces jeunes parents guérir de leur culpabilité, faire leur deuil et accepter leur nouvelle vie.
