J'aime mes filles
Voilà, c'est dit, tout est dans le titre. Bien sûr, c'est plus facile de craquer pour des petits bouts, même s'ils me mettent à bout parfois. Par exemple hier, j'essayais de mettre de la lessive dans le lave-linge en empêchant Princesse2 d'aller patauger dans les toilettes et du coup, j'ai renversé de la lessive, je n'ai pas pu m'empêcher de crier et de lui dire qu'elle m'énervait. Cette semaine d'entre deux fêtes n'est pas très drôle ici, entre la neige qui fond, mais pas assez vite, les trajets à pied dans la ville avec les après-ski, la poussette, un bébé dans le dos, des bonnets, écharpes, gants à ne pas éparpiller... Une culpabilité très élevée d'avoir inscrits les deux Lutins au centre de loisirs tous les jours entre 11h30 et 17h. Mais en même temps, aucun regret quand je vois l'excitation et l'énergie qu'ils produisent et que j'ai du mal à interpréter. Ils sont dans la période gros mots vulgaires qu'ils répètent et n'hésitent pas à me jeter à la figure. Leur papa n'est jamais là, je pense que ce facteur joue aussi, ils ont besoin de lui pour se re-cadrer. Demain est un jour de RTT obligatoire dans son entreprise, j'ai bien envie de lui laisser les 4 et de partir faire des courses à droite et à gauche toute la journée. A force de passer mes soirées en solitaire, je traîne pas mal sur internet et j'ai découvert la joie des films en streaming, je peux rattrapper 9 ans de cinéma en retard, trooop bien.
Les gilets (Le Carrousel) portés par mes filles sont le résultat d'un craquage lors de la vente Lao sur la colline.